Ce fonds regroupe plusieurs services distincts sans qu'il soit toujours possible de comprendre les raisons de leur rapprochement. Ainsi on peut citer :
- la défense passive (1938-1944),
- l'équipe préfectorale (1941-1943), de compétence incertaine, elle était destinée à documenter le Préfet sur de nombreux sujets. Empiètant sur les attributions des services existants, elle ne trouva pas sa véritable vocation et c'est pourquoi elle a disparu prématurément.
- le service des relations...
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Ce fonds regroupe plusieurs services distincts sans qu'il soit toujours possible de comprendre les raisons de leur rapprochement. Ainsi on peut citer :
- la défense passive (1938-1944),
- l'équipe préfectorale (1941-1943), de compétence incertaine, elle était destinée à documenter le Préfet sur de nombreux sujets. Empiètant sur les attributions des services existants, elle ne trouva pas sa véritable vocation et c'est pourquoi elle a disparu prématurément.
- le service des relations franco-allemandes et des réquisitions allemandes et italiennes (1942-août 1944) devenu service liquidateur des dépenses d'occupation après la Libération (août 1944-1948). Le service des relations franco-allemandes rattaché au cabinet du préfet de l'Hérault était habilité à traiter des réquisitions en faveur des troupes d'opération alors que le bureau des réquisitions civiles et militaires de la 1ère division de la préfecture ne s'occupait que des réquisitions françaises.
Ce service était divisé en service régional et en service départemental et dépendait du ministère de l'Intérieur alors que celui des réquisitions allemandes et italiennes relevait du ministère de l'économie nationale et des finances. Chacun de ces ministères aurait voulu une séparation nette des attributions mais le préfet régional M. Barcieugues, arguant des exigences des troupes allemandes, a maintenu cette organisation qui avait le gros avantage de la souplesse et de la rapidité d'exécution. Il demanda même sa généralisation dans tous les départements de la région. Le service régional et départemental des relation franco-allemandes et le service départemental des réquisitions allemandes et italiennes ont été créés le 25 juin 1943. Il était divisé en 6 sections.
Section I. Comptabilité et statistiques, section II. Travaux et founitures, contrôle technique, évacuation, section III. Logement et cantonnement des troupes allemandes, réquisitions immobilières, section IV. Réquisitions et prestations diverses, section V. Dommages et police (dégâts, accidents, contentieux), section VI. Liaison avec les troupes d'opération
Une nouvelle organisation intervient en avril 1944 et le service quitte les locaux de la préfecture pour s'installer 3 place Chabanneau dans l'immeuble Olivier.
Le 23 août 1944, M Barcieugues est révoqué, le service change de nom et prend celui de service liquidateur des dépenses d'occupation (S.L.D.O.). Il continue de fonctionner ainsi jusqu'au 1er juin 1947 où il est rattaché au cabinet du préfet. Sa suppression intervient le 1er avril 1948, les affaires encore en instance étant traitées par le cabinet et par le ministère de la reconstruction et de l'urbanisme (M.R.U.) chargé de la liquidation des demandes de dommages de guerre.
- le service d'aide aux forces alliées (1944-1948). Ce service rattaché au ministère des finances, fut créé par l'instruction du 11 septembre 1944 complétée par l'ordonnance du 11 juillet 1945. Le service, installé place Chabanneau, était destiné à appliquer les conventions passées avec les Etats-Unis pour l'aide réciproque, avec la Grande-Bretagene et le Canada pour l'aide mutuelle.
- le service de déminages et de désobusage (1946-1947). Le premier service organisé par l'artillerie n'eut pas une grande activité au cours de ses deux années d'existence. Ce n'est qu'avec la création du service civil en août 1946 par le ministère de la reconstruction que les travaux commencèrent. Le service était installé 16 rue de la République.
Le S.L.D.O. et le service d'aide aux forces alliées avaient le même directeur et occupaient le même bâtiment.Le fonds du service des relations franco-allemandes et des réquisitions allemandes et italiennes commence en novembre 1942 avec l'arrivée de la commission allemande d'armistice dans l'Hérault et se termine en 1948 par la suppression du service.
Les derniers dossiers en instance à la fermeture du service, autres que la liquidation des demandes de dommages de guerre, ont été traités par le cabinet du préfet, les derniers étant clos en 1950.
Comme le S. L. D. O. et la plupart des services créés pendant la guerre, les services d'aides aux forces alliées et du déminage avaient une direction régionale et une direction départementale. Le service d'aide aux forces alliées engloba même celui de la Haute-Garonne lors de la suppression de celui-ci en 1946.